À la rencontre de la France gourmande et festive !

«Dès la première bouchée, mes papilles gustatives, jusqu’alors assoupies, se réveillèrent dans un spasme…» 

Peter Mayle, Aventures dans la France gourmande

Voilà ce qu’écrivit le populaire écrivain anglais lorsque la gastronomie française agit sur lui telle une révélation lors de son premier déjeuner en France. Ses sens endormis se réveillèrent au même moment où il découvrit à quel point il était possible de prendre plaisir à se nourrir. Car, comme beaucoup d’autres choses, le plaisir des sens est quelque chose qui se développe, se cultive et s’apprend…

Bien avant la gastronomie française, c’est la France littéraire et culturelle que j’ai d’abord découverte et approfondie, il y a plusieurs années, à travers ses musées grandioses, ses surprenants cimetières, ses écrivains, artistes, poètes et chanteurs phares et ses discrets ou flamboyants architectes qui ont laissé leurs traces bravant les décennies, parfois les siècles. À l’aube de la vingtaine, et après l’avoir longuement lue, et prisée, j’avais envie de fouler la France, un peu à l’instar de Gide que j’avais dévoré.  « Il ne me suffit pas de lire que le sable des plages est doux ; je veux que mes pieds nus le sentent », …cette phrase tirée des Nourritures terrestres fut en quelque sorte un leitmotiv. Et j’ai voulu aller à sa suite.

J’étais fauchée et comme plusieurs jeunes bourlingueurs avides d’explorer le sac au dos, je devais consacrer la majorité de mon avoir à me loger et à trouver comment me déplacer à travers l’Europe. La France gastronomique, je l’ai alors peu goûtée. N’empêche, j’ai trainé avec bonheur dans quelques colorés marchés, apprécié nombre de jambon-beurre et compensé sur l’achat de fromages, normalement à des prix démesurés au Canada, dans les supermarchés français. J’ai tout de même savouré quelques plats emblématiques dans la foulée. Au-delà du sel que l’on trouve désormais dans nos cuisines, j’ai souvenir d’exquis fruits de mer à Saintes-Maries-de-la-mer accompagnés de riz camarguais, le tout évidemment arrosé de trop de vin rosé, lors d’un mémorable pèlerinage gitans.  M’être empiffrée d’une bouillabaisse tout simplement pas possible sur le Vieux-Port de Marseille. Tout autant que la fougasse sucrée d’Aigues-Morte. Avoir découvert, avec stupéfaction, qu’au Québec on négligeait souvent un des ingrédients fondamentaux à la salade niçoise… Et avoir dû, faute d’argent et bien malgré moi, laisser tomber la découverte du tablier de sapeur et des fameuses quenelles que l’on retrouve typiquement dans les bouchons lors de mon passage à Lyon.

Quelques années plus tard, lors du mariage de mon frère et de ma copine dans le Finistère, j’ai découvert la joie des crêpes bretonnes jusqu’à saturation. Le plaisir inouï de manger du cochon grillé froid à cinq heures du matin lors d’un mariage druidique et quelque peu, d’accord peut-être un peu beaucoup, festif … Englouti quelques gavottes à Dinan. Tout comme les populaires galettes du Mont-Saint-Michel. J’ai davantage, surtout de par son accessibilité, découvert les saveurs de l’Amérique Centrale au cours des dernières années…

Ainsi, « Foodie » ? Pas réellement … Il est plutôt rare que je me plais à photographier les plats que je m’apprête à consommer; je ressens toujours un certain malaise (ne vous inquiétez pas, je saurais me prêter au jeu et vous partager mes découvertes…)

Épicurienne ? Le mot est on ne peut plus galvaudé.

Gourmande ? Sans doute.

Gourmande d’aventures, passionnée et excessivement curieuse ? On ne peut plus vrai.

Quant à mon rapport à la nourriture, je dirais, avant tout, qu’il est exigeant. Et avec honnêteté, un brin snob sur certains trucs. J’aime l’amer, le très amer ;  Le Chardonnay beurré, très rond et très beurré. Les Bourgognes aux tannins ronds et fins et les Pinots noirs costauds. Je sais, en général, illico distinguer la qualité d’un champagne à la finesse de ses bulles et reconnaitre simplement au son de la machine à café si le lait chaud ou la crème accompagnant le café sera brûlé ou non…Tout autant que voir venir un espresso pas assez serré. J’aime ma viande très saignante, presque bleue. Je n’ai pas la dent sucrée, je suis donc très difficile en matière de douceurs et de pâtisseries. Et j’ai des goûts par moment assez particuliers. Mes repas préférés ? Le foie de veau, les huitres a la plancha et le Huatchinango a la talla.

J’ai les papilles gourmandes un brin aiguisées. Mais surtout, et c’est ça qui importe, le tempérament aventurier, curieux, passionné et assez festif. Donc pas trop inquiète de me prêter à ce jeu et de me diriger à l’aéroport sans trop savoir où vais-je. Curieuse de me prêter à ce défi regroupant 4 blogueurs québécois en France, défi dont je ne sais toujours rien, sinon que je me retrouverai au courant de la journée jeudi dans l’une de ces 4 villes où je n’ai auparavant jamais mis les pieds.

Mulhouse, Nantes, Bayonne ou Bordeaux…

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À travers nous, vous pourrez donc apprivoiser et découvrir cette France gourmande et festive. Vais-je me gaver de Kouglof et de Gewürztraminer ? Découvrir les spécialités culinaires et viticoles bordelaises ? Approfondir la gastronomie du Pays basque et l’incontournable jambon de Bayonne ou apprécier les produits du terroir nantais bien arrosés de Muscadet ?

« Peu importe la destination, seul compte le voyage » dit-on communément.

La fébrilité se niche donc tranquillement une place tandis que je jubile de cette plongée en terrain gastronomique. Avec ce qui me plait, ce qui me plait par-dessus tout dans le fait de voyager, aller à la rencontre d’un inconnu à découvrir. D’autant plus agréable lorsque cet inconnu tend à être partagé…

Je ne sais donc n’y où vais-je en France, ni que ferais-je, sinon que mes sens seront à l’honneur à contempler couleurs, humer des arômes singuliers, goûter les saveurs propres à une région et festoyer comme il se doit la fière, et avec raison, gastronomie française.

Pour bien aimer un pays il faut le manger, le boire et l’entendre chanter, disait Michel Déon, écrivain français. Je ne saurais mieux dire !

Voilà donc, que la France Festive soit !

**

Le 25-26-27 septembre prochain, maintes villes à travers la France laissent place à des festivals gourmands. Pour plus de détails, ici.

Pour me suivre, avant le lieu de l’écrit, ce sera avant tout dans les réseaux sociaux, sur Facebook, Instagram et Twitter.

Le Hashtag pour suivre le défi, en apprendre davantage sur ces villes et régions et courir la chance de gagner un voyage pour deux en France en échangeant ensemble: #francefestive

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