D’abord il y a le titre du projet. Difficile de ne pas imaginer en le lisant cet enfant qui vous regarde dans les yeux et qui vous tend les bras grand ouverts, sourire aux lèvres. « Toi, je t’aime gros comme l’océan! », croirait-on entendre. On le sait, l’océan c’est vaste, sans limites, du genre de cet amour inconditionnel dont tout le monde rêve.
Ensuite, le défi ! Parce qu’il s’agit d’un défi à la fois marin et personnel : traverser l’Atlantique nord à la voile durant environ deux semaines. Un défi de vie pour Sébastien Guy, passionné de voile et directeur marketing. Un premier grand défi de ce type pour un homme qui a navigué deux fois le fleuve et qui sera accompagné de son ami, et capitaine à bord, Pierre de Ruelle qui lui en sera à sa onzième traversée… Un duo d’amis comme équipage pour mener de St-Jean de Terre-Neuve à Brest ce voilier de 43 pieds du Café de la Compagnie des Mers du Sud, la compagnie de M. de Ruelle. Et une traversée exigeante qui comporte sa part de risques et nécessite de judicieuses préparations.
Puis, la cause. Parce qu’à un défi personnel et sportif aussi grand, il fallait allier une cause qui évoque en elle-même des défis quotidiens encore plus grands. Les enfants handicapés. 5000 en réalité ayant un déficit moteur et / ou un trouble du langage et qui doivent bénéficier de soins particuliers au Centre de réadaptation Marie Enfant du Chu Saint-Justine.
Sans oublier, les gens. Le coeur sur la main. D’abord, tous les employés d’une entreprise, l’entreprise Portes JPR à Laval, qui ont lancé cette collecte au profit de la Fondation Mélio et ont amassé 7500 $ pour cette collecte de fonds qui a comme objectif d’en atteindre 25000 $. Ensuite des clients, fournisseurs, amis, restaurateurs. « On réalise que ça touche de près ou de loin la réalité de tout le monde lorsqu’on parle de la cause et des soins spécialisés et sur-spécialisés en réadaptation pédiatrique » mentionne Roseline, la conjointe de Sébastien. Elle ne saurait mieux dire.
Finalement, le départ. Imminent. Entre le 15 et le 30 juin. Départ qui doit être soigneusement préparé et tributaire de la température. « Quitter les côtes, c’est le plus dangereux à cause des rochers, des vents et du trafic maritime ; il faut s’assurer d’avoir un minimum de trois journées de « beau temps » devant nous. C’est dame nature qui va décider », souligne Sébastien Guy.
L’aventure sur l’océan n’est pas encore entamée que déjà Sébastien, indéniablement touché par ses rencontres, semble réaliser que bien avant cette traversée, c’est sans doute les enfants qui l’auront, en réalité, lui, bien davantage traversé…
Des gens qui allient le coeur à l’aventure … Comment ne pas les aimer eux aussi, gros comme l’océan ?
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Vous pouvez suivre leur traversée de l’Atlantique nord à bord du War Eagle sur la Page Facebook du projet (N’oubliez pas « d’aimer » la page, c’est essentiel pour la visibilité auprès des grands commanditaires 😉 )
Pour faire un don c’est par ici ou vous pouvez aussi contribuer en vous procurant du café des Mers du sud dans la plupart des IGA ou Métro.
Quel beau projet!
Chouette hein ? C’est venu illico parler à mon coeur de femme missionnaire 😉 Des projets comme ça, emmenez-en des centaines !
je viens d’envoyer ce post à une amie journaliste à brest :)génial ce projet §
Oh ! Merci Sandra ! Bonne idée !