Le Costa Rica est un pays fascinant de par la diversité et la richesse de sa faune (j’y reviendrai) mais surtout de sa flore ! On passe rapidement d’une jungle dense et humide, à une forêt tropicale sèche vers un paysage de plaine et de savane arbusive en passant par une forêt luxuriante et nuageuse ! Ouf ! Pour tous les goûts … néanmoins la beauté réside certainement dans l’ensemble de cette pluralité et de ces expériences contrastées.
Un peu avant mon départ d’Alajuela, j’ai rencontré Rodolphe qui rentrait tout juste du, très riche en biodiversité, Parc National Corcovado. En résidence pour un projet d’enregistrements sonores dans les différents écosystèmes du Costa Rica, il m’a envoyé un lien où il note ses impressions et où il met disponible des extraits de certaines captations issues de son travail. À le voir faire sécher si soigneusement les têtes de ses micros au soleil, on imagine un travail consciencieux, passionnant et minutieux qui m’a inspiré beaucoup de respect.
Je vous invite à découvrir son projet où vous trouverez des extraits d’enregistrements bruts de sons ambiants, d’animaux, d’oiseaux et d’insectes de toutes sortes. Vous y découvrez un univers absolument étonnant !
Il vous permettra aussi d’ajouter un peu d’acoustique aux grains des photographies … et d’imager ainsi bien autrement nos éveils et nuits à Roukie et moi 😉
Cerro de la muerte -Photo prise d'une voiture tandis que je conduis (du moins j'essaie !) Près de deux heures de cette non-visibilité dans la Cordillère de Talamanca plus haute chaîne de montagnes du sud de l'Amérique Centrale. Imaginez les sons et bruits qui fusent de toutes parts !
Marie-Eve Blanchard 
Encore une belle image. Merci pour le lift!
Surprenant le son aigu et faible des toucans. J’aurais pensé à un son plus fort ou rauque.
Bonne route les filles
Merci !
J’abonde tellement en ton sens : de tous les cris et chants entendus, je crois que c’est celui du toucan qui m’a le plus étonné ! J’ai passé près de 15 minutes sur le bord d’une route à écouter deux toucans ; avant de les apercevoir en haut d’un arbre, j’étais convaincue qu’il s’agissait du coassement de grenouilles !
Moi, c’est le cri des singes hurleurs qui me donnent des frissons dans le dos à chaque fois ! La première fois, c’était à Tikal, au Guatemala, je n’avais aucune idée de ce que c’était, j’avoue que je n’en menais pas large ! La deuxième fois, c’était au réveil dans le delta de l’Orenoque au Venezuela… Absolument extraordinaire ! Il devait y en avoir des centaines…
Wow ! Je n’arrive pas à imaginer la cacophonie créée par une centaine de singes hurleurs ! Ça doit vraiment être quelque chose car quand on en entend seulement un au-dessus de notre tête, le cri est tellement rond et profond qu’on a l’impression que quelque chose d’immense qui ressemblerait surtout à un gorille va jaillir au-dessus de nous ! Et pourtant …
J’aime beaucoup!!!
« acoustique aux grains de photographies » Quelle belle formule de la poétesse en résidence au Costa-Rica 😉
Mawoui, le son de Rodolphe et tes photos donnent l’impression d’être avec vous!!!
Bravo pour cette belle découverte 😉
Très beaux articles (j’avais pris du retard). On se voit bientôt!