Un peu des Îles de la Madeleine dans mon assiette …

Il y a deux années, j’ai eu la chance de passer un moment dans les splendides Îles de la Madeleine.  À peine arrivée, j’étais absolument charmée par ses falaises de grès rouge, ses dunes de sable blanc et ses coquettes maisonnettes colorées.  Rapidement, l’air salin, ses produits du terroir et ses vents fougueux m’ont complètement séduite.  Son caractère sauvage et farouche absolument plu.


Côte ÎlesAmmophiles et merCoucher de soleil Îles de la madeleineMaisonnette

Afin de palier à ma nostalgie, je me promets un succulent repas issu de ces côtes très prochainement.  Pour les adeptes, il reste seulement quelques jours avant que la plus populaire saison des Îles se termine.  De fait, chaque année, du début mai à juillet, le magnifique archipel québécois des Îles-de-la-Madeleine devient le véritable théâtre de la pêche au homard.

Outre le tourisme, la seconde activité économique principale madelinienne représente à elle seule 75 % de la pêche au homard du Québec.  Cerné d’une mer froide et avec ses fonds rocheux, l’archipel représente un écosystème idéal pour assurer la pérennité du crustacé.

Les homards seront pris dans des cages bombées faites de planches de bois et de filets, Cages ou casiers homardslongues de trois ou quatre pieds sur un pied de largeur.  Ces cages, ou casiers, seront immergées sur les fonds rocheux et recueillies vers les cinq heures du matin par les pêcheurs madelinots.  Ceux-ci devront respecter les rudiments de cette pêche fortement réglementée et remettre à l’eau toute prise inférieure à la taille réglementaire ainsi que les femelles oeuvées. Les cages seront ensuite remises à l’eau après que les pêcheurs aient pris soin d’y remettre des appâts.  Si vous êtes alors aux Îles, des dunes de sable fin, vous pourrez apercevoir les bouées de repérage dansant sur les flots.

HomardTrès réputée, la fine chair du homard devance de loin celle de la langouste.  Plus parfumée, sa chair ferme a un goût délicieux et unique.  Considéré par plusieurs comme étant le plus fin des crustacés, il est riche en potassium et en zinc.  C’est dans sa queue, qui est en réalité son abdomen, que l’on retrouve le plus d’éléments nutritifs.  Se dégustant chaud ou froid, il est toujours cuit, à la vapeur, dans l’eau ou sur le gril. Et que dire du délicieux beurre à l’ail qui bien souvent l’accompagne…miumi !

Le homard d’Amérique est presque identique au homard européen, néanmoins ses pinces sont plus larges et plus aplaties et il est en général beaucoup plus volumineux. Les autres parties comestibles sont les pinces, les pattes, le corail et le foie verdâtre. Et oui, le tomalli est souvent une partie prisée par les amateurs et on le retrouve même en tartinade… (Quant à moi, c’est la partie que j’ai en horreur…)

La qualité du homard des Îles de la Madeleine est telle qu’il est maintenant possible de s’assurer de sa provenance (et du pêcheur qui l’a pêché) par une étiquette de traçabilité que l’on retrouve sur sa pince ! Ne reste qu’à valider le tout sur un site internet  ! Comme quoi on ne plaisante pas lorsqu’il est question de mettre de l’avant son excellence et de préserver sa réputation !

Cage homard Îles

Pour en savoir un peu plus, par ici!

 

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2 commentaires pour Un peu des Îles de la Madeleine dans mon assiette …

  1. Grégory dit :

    C’est un très beau journal intime ce blog. Des belles photos, de la sensibilité, de la profondeur et un mode de vie bien différent de celui de la société. Tu écris, nous lisons, j’apprécie!

  2. Mawoui dit :

    Oh ! Tes propos me rassurent ! Je doute toujours lorsque je me dévoile ainsi. Mais je crois que la sincérité et l’expérience vont de pairs ; et je suis heureuse que tu y entrevois toute ma sensibilité. Elle est bien grande, mais j’apprends à en faire un moteur et un levier … Merci !

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